Lullaby of Zodiac
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Ce doux susurre qui vous accapare vous à dis d’un ton suave et velouté qu’il souhaitait que vous veniez à lui, maintenant que c’est le cas, sombrez dans la douce folie de Lullaby Tokai, la ville au glas subtile de sadisme. [Hentai|Yaoi|Yuri] NC-14.
 
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 Le début d'une aventure. [PV Akito]

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«Rasetsu Koku»

Rasetsu Koku

♥.Date d'inscription : 07/03/2011
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Le début d'une aventure. [PV Akito] Vide
MessageSujet: Le début d'une aventure. [PV Akito]   Le début d'une aventure. [PV Akito] EmptyVen 5 Aoû - 19:19

Lorsque j'ouvris les yeux, j'étais toujours dans ce camion. Le camion qui vient de m'arracher à mon lieu de naissance. Il fait sombre, j'ai du mal à distinguer ce qu'il se trouve autour de moi. Je me base sur les odeurs, odeurs dont la plus forte est l'urine. Depuis combien de temps je suis dans cette boite effrayante ? Je n'ose même pas y penser. Je me souviens d'avoir fais un arrêt, plus tôt, quand il faisait nuit. Une porte sur le coté s'était ouvert, et on nous avaient versé dans un grand mangeoire collé au bord du camion une mixture peu appétissante. Je n'y ai pas touché. Je le regrette maintenant, la faim tiraillant mon estomac. Ma main passa dessus dans une caresse comme si ça allait me faire du bien. Mon regard se releva sur l'ensemble de la boite avant de pousser un soupir. On manque d'air, et je sens une autre chaleur contre mes hanches, j'entends les autres respirer, cela m'effraie. Je finis par m'assoir dans le coin à gauche au fond du camion, repliant mes jambes contres mon torse en passant mes bras autour. J'ai faim, je suis épuisé, et frustré. Ou vais-je atterrir ? Je ferme mes yeux, posant le visage contre la parois, tentant de m'endormir une nouvelle fois, priant pour que le camion s'arrête rapidement.

Mon vœu fut exhaussé, mais pas d'une aussi belle façon. Un crissement de pneu, un virage un peu trop violent. Je me réveillais en sursaut, sentant le poids d'une autre bête m'écraser. Qu'est ce qu'il venait de se passer ? Je levais les yeux et vit que des poutres avaient transpercé la boite de métal. Une sale odeur m'emplis les narines. Une odeur de sang.. ? Mon cœur s'affola. La porte du camion s'ouvrit en vitesse et le conducteur, le visage en sang, nous ordonnait de descendre en vitesse et dans le calme, si on ne voulaient pas mourir. Mourir ? Surement pas ! Je me hâtais de descendre, même si je ne comprenais rien à ce qu'il se passait. Une odeur de fumée et de danger me parvint. Quatre gorilles descendirent de la voiture derrière le camion, et j'en reconnu deux d'entre-eux, ceux qui m'avaient fais monter de force dans le camion. J'étais dehors, avec une quinzaine d'autre hybrides. Je compris enfin ce qui avait du se passer; un autre camion transportant des poutres était arrêté sur la file de gauche à côté de nous. Le cadavre d'un cerf gisais quelques mètres en amont... apercevant l'animal, le conducteur avait du freiner, le choc brutal de la décélération arrachant les câbles qui retenait son chargement et celui ci se déversant sur la route. Notre propre chauffeur voyant se dérouler la scène avait donné un violent coup de frein, envoyant la cage qui nous contenait contre les parois, mais malgré son réflexe l'une des poutres avait heurté le container, transperçant le métal et assurément provoquant des blessures à ces occupants. Et ça m'arrivait, à moi. Victime d'un accident de la route. Je songeais à m'échapper, mais les quatre hommes baraqués nous encerclaient, dont un juste derrière moi. Pas de chance. Je jetais un coup d'œil au chauffeur qui passait un coup de téléphone à quelqu'un. Il paraissait autant affolé qu'énervé. Une fois fais, il alla vers l'un des gardes pour l'informer et me faire entendre par la même occasion, qu'un autre camion ne pourrait pas venir tout de suite, et qu'il devait rester là pour faire le constat et attendre de l'aide. Ils allaient donc devoir nous escorter jusqu'à la boutique, à environs une heure de marche d'ici. Un fin sourire s'étirait sur mes lèvres, je me dis que j'aurais forcement une occasion d'échappé à leurs vigilances. On nous regroupa rapidement, un garde était devant, deux sur le coté du groupe, et un tout derrière. Je me retrouve entre un loup et un chien. Pas de chance, ça va compliquer mes plans. Je marchais au rythme donné, le soleil et la chaleur m'épuisait. Après quelques minutes de tenue correct j'échangeai discrètement ma place avec le chien, me rabattant sur un côté libre. Je vis alors que l'animal devant moi paraissait stressé et affolé. Je fronçais les sourcils, je reconnais la forme de ses oreilles et sa queue si fine. Un rat ? Non, une souris. Un hybride souris. A peine avais-je deviné sa race qu'il bondit sur le coté. Mon regard s'agrandit. Tout ce passa vite. Le garde de mon coté compris immédiatement ce que le souriceau voulait faire. Il le rattrapa bien vite, et d'un coup de barre de fer à l'arrière des genoux, le fit chuter dans un couinement. J'avalais ma salive. C'était ma chance. Il était distrait. Je m'écartais d'une course rapide vers le groupe, et des bruits de pas me suivirent. Je pris le temps de regarder derrière moi et je constatais avec surprise que le reste du groupe en profitaient eux aussi. La totalité courrait derrière moi, devant les quatre gardes affolés. Je les vient en arrêter quelques uns, puis je tournais le visage vers l'horizon, courant à travers le champs suivit de mes compagnons de route. On s'arrêta de courir lorsqu'on avaient tous perdu de vu les vigiles. Trois sont resté avec moi. Nous sommes donc quatre, et nous marchons sans savoir ou aller. Droit devant. Les trois autres hybrides était un oiseau, un reptile, et un lion. Un sourire trône sur mes lèvres. Je l'ai fais. J'ai réussi ! Je suis enfin libre.

J'arrivais avec mes compagnons dans une petite ville, l'air se rafraichissait, le ciel se couvrit peu à peu d'un voile multicolore, que je surpris à admirer. Jamais je n'avais vu de coucher de soleil. J'arrivais dans un centre ville, très animé. Deux de mes compagnons de route partirent de leurs cotés, l'oiseau et le lion, qui s'étaient lié d'amitié. Pour ma part, je m'entendais mieux avec le reptile. Il resta donc avec moi. Son nom ? Il dit s'appeler Allan. Je lui propose de faire une pose, de s'assoir. J'ai terriblement soif et je remarque une fontaine un peu plus loin, ma salive coula au fond de ma gorge d'envie. Je me levais donc en disant à Allan de rester ici. Quelques mètres plus loin je posais mes mains contre, et avança mon visage contre le jet. Quel bonheur. Je relevais mon visage trempé, pris de l'eau dans mes mains afin de m'asperger le torse, puis de boire l'eau. J'ai du rester quelques minutes à peine, et pourtant lorsque je revins sur mes pas, Allan n'étais plus là. Je le chercha du regard, peiné et contrarié d'avoir perdu mon seul ami d'un jour. A la seconde qui suivit, quelque chose de dur et une violente douleur vint percuter mon crâne. Je fléchissais les genoux sous le choc, voyant des petites étoiles devant mes yeux. Qu'est ce qu'il ce passe ? Mes mains se retrouvaient menottés. Mes yeux se relevait, fixant l'homme devant moi. Cet uniformes, je l'ai déjà vu … C'était ceux qui ramassais les animaux ? Jérôme m'en avait déjà parlé. Deux mains dans mon dos me poussèrent en avant.

« Ton voyages s'arrête ici fuyard. Rentre sagement dans le camion qu'on t'emmène à la boutique. Tente une nouvelle escapade et tu finis avec les jambes en moins ! »

Je fronce les sourcils. Putain, c'est pas vrai ? J'étais déjà retrouvé ? Il me semblait avoir traversé la moitié de la planète ! Légèrement sonné et épuisé, je rentrais à nouveau dans la boite de métal, néanmoins celle-ci était bien plus petite que la précédente. La lourde porte se referma après mon passage. J'haussais un sourcil. Allan était dedans, ainsi que l'oiseau et le lion ! D'un coté soulage, de l'autre frustré d'avoir gouté à la liberté trop peu. La boite de métal démarra. J'allai m'assoir à coté du reptile, Allan, fermant les yeux.

« -Finalement, ça n'aura pas été long.. »

Dit d'un air déçu. Il tapota sur mon épaule droite avec un sourire. Il avait l'air bien plus calme que moi, bien plus serin. La boite de métal arriva bien à destination, sans accident cette fois-ci. Elle se stoppa, et la grande porte s'ouvrit à nouveau, laissant voir l'homme qui m'avait menotté plus tôt. Il nous ordonna à tous de descendre, sans tenter quelque chose de farfelu, cette fois. Ce que je fis, les sourcils froncés, la colère grimpant en moi comme un volcan prêt à entrer en éruption. Je descendis en dernier, lançant un regard meurtrier à l'humain, qui garda ses yeux planté dans les miens jusqu'à ce qu'il les détournent pour fermer la porte du camion. Un homme planté devant la porte d'entrée nous regardait, un air contrarié. Il tapait nerveusement du pied en fumant comme un pompier. Je compris que c'était sans doute le gérant du magasin, et que naturellement cela l'avait agacé d'avoir mois de la moitié de la commande passé. Je détournais les yeux, observant la ville. Il y avait un couple de jeune humains plus loin, puis un groupe d'amis avec des sacs et des bouteilles d'alcools à moitié vide en main. L'un d'eux, probablement saoul, bouscula un homme de grande taille, avec des habits que Rasetsu trouva classe. Cet homme fumais. Je m'attardais légèrement dessus, son physique me bloqua, ses cheveux blanc brillaient sous les lumières. La voix du gérant me fit détourner le regard de lui.

« -Bordel c'est pas trop tôt, je commençais à me dire que vous n'arriviez pas à les retrouver. » Il ouvrit la porte, faisant signe d'enter. « Allez, foutez les un par cage, je n'ai même pas le temps de vous parler longuement avec leur connerie. Qui a lancé la fuite ? »

« -Celui à cornes. Il s'est barré et tout les autres l'ont suivis, apparemment. » Répondit le gars qui m'avait menotté.

Je fronçais les sourcils, ma mâchoire se crispant. Mon regard rouge perça les yeux du gérant. Ce dernier s'approcha de moi, et pris mon menton entre ses doigts.

« T'a intérêt à te tenir à carreau dans ma boutique. Je ne fais pas de cadeau aux fouteur de merde dans ton genre, le mouton. »

Ma colère grimpa d'un coup et je lui crachais à la figure sans réfléchir. Je vis le dégout dans le regard du gérant, ce qui me plu. Il me lâcha d'un coup, me repoussant avec un grand geste de colère. Son autre main passa sur son visage pour s'essuyer, et moi, je ricanais silencieusement.

« -Putain ! Rangez le moi dans la première cage pour ce soir, demain je me le fais ! »

L'homme aux menottes me prit par les épaules d'un geste brusque, me poussant en avant afin de me faire rentrer dans la boutique. L'éclairage blanc me fit fermer les yeux un instant. Je vis ensuite quatre rangée de cage, alignées pour former deux allées dans le magasin. Mon ami reptile se trouvait déjà dans l'une d'elle, et par surprise on me plaça dans celle juste à coté. La cage nous permet de tenir debout. Je gardais les sourcils froncés, furieux de me retrouver en cage. Je ne m'y sentais pas à ma place. Je fis craquer mes os des mains, la rage montait en moi. Ça ne devait pas se passer ainsi.

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«Akito Rubéus»

Akito Rubéus

♥.Date d'inscription : 11/03/2011
♥.Messages : 9

Le début d'une aventure. [PV Akito] Vide
MessageSujet: Re: Le début d'une aventure. [PV Akito]   Le début d'une aventure. [PV Akito] EmptyDim 21 Aoû - 18:04

La soirée était déjà bien avancée, cela aurait put être une chouette nuit de pleine lune avec plein d’étoile si les nuages ne cachaient pas le ciel obscurcissant davantage les environs nocturne. Postés derrière le muret au sommet d’une haute tour, trois individus en uniforme de la police avec casquette, deux assis entre eux le troisième regardant une fenêtre d’une tour plus loin à travers la lunette d’un long fusil discutaient calmement la lueur de la cigarette de deux d’entre eux éclairant par intermittence leur visage.

Le premier, un homme facilement dans la trentaine à la barbe naissante et à la chevelure brune donnant à sa pilosité faciale l’air aventurier, face à lui une jeune femme dans la même tranche d’âge que l’homme à la chevelure sombre coiffée en une longue queue de cheval. A l’écart, un jeune homme très facilement le plus jeune du trio d’environ une dizaine d’années et à la chevelure presque complètement cachée sous la casquette laissant passer quelques mèches pâles observait dans la lunette de son arme en restant immobile tel une antique statue, sa bouche seule remuant par moment pour répondre à ses collègues ou souffler quelques volutes de fumées.

Un nouveau léger éclat de rire de l’homme résonne sur le toit à une réflexion de la jeune femme alors qu’un long et tendre baiser est échangé entre eux, le jeune commentant avec amusement leur laisser aller pour cette opération de surveillance, si aux premiers abords le trio semblent ne pas garder leur sérieux, c’est parce que ces rires et l’humeur joyeuse leurs permettent d’échapper à la pression de leur opération.

Les discussions se prolongent et la soirée s’attarde, finalement l’objectif apparaît dans le viseur se plaçant pile entre les deux yeux et déjà l’ambiance semble s’alourdir au fur et à mesure que les secondes passent, l’ordre de tir est enfin donné. Une inspiration, deux inspirations, la détonation retentie dans la nuit alors que l’instant d’après les forces de police font irruption dans la pièce de la cible mettant tout les complices hors d’état de nuire et aux arrêts.

Plus d’une heure s’est écoulée depuis le tir fatidique et malgré l’heure plus que tardive, le commissariat n’a jamais été aussi bruyant, la réussite de l’opération et le départ en lune de miel du couple aux cotés du tireur est une occasion de faire la fête. Fête qui se prolonge presque jusqu’au matin ou finalement à l’heure ou les boulangers se mettent au travail, le poste se vide avec encore quelques éclat de rires chacun partant selon leur moyen de transport.

La nuit dans le quartier Angel, est parfaitement calme et silencieuse, pourtant le vrombissement d’une moto déchire cette quiétude diminuant devant peu à peu en raison de la pénétration du bolide dans le parking souterrain d’un hôtel de grand luxe. A moitié endormi, le groom de service à l’accueil regarde le jeune homme blanc au regard écarlate pénétrer le hall et se diriger en silence vers l’ascenseur, direction la suite au sommet. En tant normal il aurait prit l’escalier, mais ce soir la fatigue et la boisson ont raison de sa motivation habituelle et le poussent à prendre la facilité. La cage de verre gravit rapidement les étages et très vite, s’arrête pour ouvrir ses portes transparentes sur un court couloir aboutissant sur une grande porte noire s’ouvrant après un tour de clé dans la serrure pour laisser passer le jeune homme, immédiatement assailli par un sentiment de bien être devant l’espace familier de sa demeure.

Le soleil était levé depuis quelque temps déjà, allongé sur le large lit le drap monté jusqu’à la taille, le jeune homme soufflait de longues volutes de fumée laissant paresseusement les rayons du soleil chauffer sa peau nue. Si cette scène lui était familière en raison de ses horaires, aujourd’hui ce n’était pas comme d’habitude, puisque pour la première fois depuis longtemps, ce soir, et les autres soirs à la suite de celui-là, pendant plusieurs semaines, le jeune homme allait pouvoir gouter à de longues vacances de farniente…

Deux longues heures plus tard, après un rapide petit déjeuner, un tour dans la piscine, une cigarette, un passage sous la douche et un regard sur sa garde robe ; au pied de l’hôtel, le jeune vêtue d’une ample chemise sombre au col largement ouvert découvrant presque ses épaules, d’un pantalon bouffant tombant en multiples plies sur de lourdes chaussures de sécurité avec en ultime accessoire des lunette de soleil cachant son regard écarlate de moitié et une sacoche à bandoulière contenant principalement papiers et argent, appelant un taxi, Akito prit le chemin du centre ville une longue demi journée allait l’attendre.

La journée passa, trop rapidement pour une première journée de vacances, peu importe ce n’était que la première d’une longue série, mais qu’importe, le soleil commençait à donner une légère teinte orangé à l’après midi s’achevant lorsqu’un camion s’arrêta devant une boutique et qu’au lieu d’en sortir des marchandises, une file de jeune gens entre directement tel un convoi de prisonniers.

Une cigarette fumant de légères volutes, le jeune homme regardait pensivement la file alors qu’un groupe de jeunes gens n’ayant visiblement pas attendu d’être en soirée pour faire la fête et boire et tout leur soul passa tout près de lui, l’un d’eux le bousculant sans ménagement avant de se retrouver ventre au sol une main dans le dos alors qu’Akito se penchait sur lui, lui murmurant quelque chose à l’oreille à propos d’être en état d’ivresse sur la voie publique en faisant miroiter son insigne devant les yeux.

Chose qui sans étonnement fit fuir le petit groupe, alors que remettant ses lunettes dans ses cheveux, un éclat écarlate le fit tourner la tête pour apercevoir l’un des jeune gens en file le fixant de sa position, de loin Akito n’aurait pas pu dire comment il était mais la chevelure ébène et les cornes sur sa tête attirèrent un bref instant son regard avant d’être de nouveau captivé par le sien alors que les hommes les faisaient rentrer dans la boutique laissant le jeune homme plongé dans son admiration du vide ou se tenait quelques instants plus tôt les yeux rouges.

Un instant, un très court instant la raison d’Akito le poussa à oublier ce regard avant de se faire écraser face à l’irrévocable volonté du jeune homme qui déjà la poignée entre ses doigts pales ouvrait la porte avec un son de clochette pénétrant dans le lieu, toisant chaque individu de son regard écarlate, sans un mot pour les employés s’adressant à lui pour lui souhaiter la bienvenue ou demander ce qu’il voulait, le jeune homme marcha silencieusement entre les cages regardant les hybrides dans les yeux les forçant à le baisser en sa présence avant de s’arréter en début de la seconde allée juste derrière un groupe d’individus achevant de mettre leurs derniers arrivants dans leurs petites prison, l’un d’eux ayant des cornes et une chevelure noire.

« -Putain ! Rangez le moi dans la première cage pour ce soir, demain je me le fais ! »

Il se le fait… Ou pas, prenant son air insouciant, le jeune homme tapota doucement sur l’épaule du vendeur plus petit le faisant se retourner en avant de lui saisir le menton lui faisant relever la tête pour le fixer dans les yeux sans ciller avec un sourire gourmand murmurant froidement.

« Je veux voir cet hybride. Vous me gênez, dégagez. »
« Ha… Mais il vient d’arriver on a pas eut le temps de s’occuper de lui et… »
« J’ai dit… Dégagez ! »


Joignant son geste à son intonation impérieuse, la main du jeune homme agrippa le col du vendeur échangeant leurs places sans ménagement repoussant l’individu avec un regard froid pour mieux regarder ce qui allait avec ce regard écarlate. Être dans cette cage semblait faire bouillir de rage son occupant. L’observant un instant en silence, Akito ne put contenir un sifflement admiratif devant l’individu sous ses yeux, passant sa main entre les barreaux effleurant un instant la peau recouvrant l’attirante musculature de ses doigts frais pour remonter sur son menton le soulevant doucement faisant se croiser les deux regards écarlates avec un sourire mi gourmand mi carnassier avant de murmurer de sorte que seul l'hybride entende ses mots.

« Une silhouette attirante, de longs cheveux noir, des cornes couronnant un visage à la beauté peu naturelle et enfin un regard aux couleurs des flammes de l’enfer semblant à deux doigts de tout bruler pour gagner leur liberté… Beau démon laisses moi t’emporter dans ma demeure aux portes du ciel j’y ai besoin d’un gardien et ton allure sauvage dissuadera tout les malandrins tentant d’y pénétrer… »

Relevant un peu plus les lèvres de l’hybride vers les barreaux, le jeune homme plongea les siennes les apposant doucement à celles du démon en rapide baiser avant de se séparer de lui récupérant sa main attendant une quelconque réaction… Même si elle n’avait aucune importance. C’était décidé, Akito ressortirait avec lui de cette boutique de gré…ou de force et le regard qu'il posait sur la créature entre les barreaux le disaient tout aussi bien.
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Le début d'une aventure. [PV Akito]

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