Le rêve n'est rien de plus qu'un désir nommé mensonge. Je le croyais mon ami, je croyais qu'il ne me quitterait jamais pour partir ailleurs. Le supplice de me savoir loin de lui me fait succomber à mon tour à ce paradoxe affligeant. Il m'avait promis sur son honneur que seule la mort pourrait nous séparez et hélas, la raison était de son côté. Pourquoi...? De tel flash de lui sur son lit de mort m'apparaissent. Pourquoi...? Je le vois encore me sourire euphoriquement dans un halo de lumière. Pourquoi es-tu mort idiot?! Non, non. Ce n'est pas possible que ce soit la maladie qui est emporté sur toi, tu es bien trop résistant Paris, je refuse de savoir que tu es tombé alors que la vie en elle même était en toi, est ce que cela signifierait que la vie n'est plus? Je ne peux guère le croire, non, tu n'es pas mort, tu n'es pas là, devant mes yeux ouvert sous l'effroi tandis que les tiens se sont fermés paisiblement.

Quelques jours après ton décès au Japon, cette information me fut parcourut et c'est avec empressement que j'accourus au pays du soleil levant,hélas pour toi, le soleil ne se lèvera plus jamais et ne resplendira plus dans tes magnifiques iris de couleur saphir. Je ne pus que fondre en larme mon tendre Paris, d'après les médecins ton décès est accidentel, une panne de courant a coupé l'appareil respiration qui te maintenait en vie bien trop longtemps, quel bande d'idiot...Le jour de ton enterrement vint bien vite, Angel ton frère fut lui aussi présent à ce funeste évènement. Hélas, tu fus enterré au Japon, loin de tes frères et de tes parents mais Angel voulait te savoir près de lui, va savoir pourquoi. Ce dernier souhaitait te sculpter à son image et rien de plus. Une douce averse s'abattit sur le cimetière où tu fus enterré, pendant que tous partaient se réfugier, je suis rester afin de te dire bonne chance dans ta nouvelle vie, toi qui a toujours rêvé de mourir pour vivre, je sais à présent que tu vas vivre à travers un festival que je me dois de dresser en ton nom. Mon tendre Paris, tu es vivant et ton nom vivra en celui de ce festival, dans le festival Wonderland.

Toi qui a le cœur brisé. Toi qui a brisé le miroir. Oui, toi, attends toi au supplice le plus infâme que l'on puisse t'infliger. Cette douleur dût aux divers cristaux plantés dans ton cœur qui ouvre une plaie saignante et purulente. Ouvrir? Ou ouvrir à nouveau? Toi qui a brisé ce miroir sous un cœur brisé par l'amour puis par la haine, attends toi à vivre l'enfer que seul toi mérite de part les habitants du prestigieux jardin D'Eden. Ce serpent qui t'a tenté puis mordu s'est joué de toi avec vice et délice. Viens, plonge de cette douce folie que tu nommeras cauchemar alors que cette dernière n'est rien de plus que la cruelle vérité qui te poignarde de son glaive de glace. Oui, viens avec nous dans ce magnifique pays, dans cette magnifique ville au glas de sadisme qui résonne avec fracas. Viens te venger d’eux tels dans un combat acharné entre deux joueurs d'échec, un combat mathématique, littéraire et logique contre les forces qui t'ont plongé dans ce suave bain de ténèbres. Bas toi de toutes tes forces jusqu'à entendre trois mots: Échec Et Math.