Ce jour funeste que je redoutais tant a eu lieu. Ma famille est brisée en éclat, en tesson infiniment petit pour que les recoller soit impossible. Comment cela s’est il passé ? Que veux-je dire ? Et bien, pour répondre à ces questions. Nos parents, à mes frères et à moi, sont...
-« Décédés. » Nous annonça la gouvernante dès notre retour à la maison. Sa voir stridente et enraillé m’avait percé l’oreille jusqu’au plus profond de mon tympan. Elle nous avait annoncé cela comme s’il s’agissait d’une sale besogne, je l’ai vu, son esquisse en coin de lèvre. Cela ce voit qu’elle se réjouit de la mort de nos parents, oui, Myriam est un être abjecte. Face à une telle parole, je ne pus que rester passif avant de tourner la tête en direction de mes frères et de voir leur visages se décomposer. Des visages blêmes qui cacher une angoisse grandissante jusqu’à l’implosion de cette dernière en sanglot. Me laissant tomber à genoux sur le sol tout en fixant Myriam, je sentis en moi comme du vide, un vide profond. Tous ce que mon corps contenait s’écouler par mes orifices oculaires sous la manifestation d’une eau à la fois amer et salé, douce et piquante, que l’on nomme larme. Je n’avais plus la notion du temps et de l’espace à se moment précis, tous ce que je pouvais faire était de pleurer. Oui, pleurer mais pourquoi ? Tout à coup, un crie rejoint mes larmes silencieuses. Lukas semblait être aussi affecté que moi, ce crie ressembler à un désarroi, au crie d’une douleur profonde, comme si ces paroles l’est blessé au plus profond de lui tel un glaive. Et c’est Anthony qui suivit ce requiem en venant attraper avec fureur la gouvernante par la manche.
-« Comment sont-ils morts ?! Quand cela s’est-il passé ?! »
C’est vrai. Pourquoi ? Est-ce un décès dû à une maladie ? Un meurtre ? Un suicide ? Ou bien un accident ? Tellement de question m’accabler l’esprit mais la plus grande des questions était : Pourquoi Angel est si calme ? Il reste face à la gouvernante qui ne porte aucun intérêt à Anthony. Angel n’a pas bougé, il est resté immobile, calme, mort. Certes, il est quelqu’un au sang-froid mais, je n’ai pas vu la moindre tristesse sur son visage, pas la moindre surprise. Qu’est ce que cela cache ?
-« Ils ont périt dans un incendie provoqué par je ne sais que mélange au laboratoire. » Exclama avec vivacité Myriam avant qu’Anthony réplique en reculant de quelques pas, la lâchant.
-« Et que faisait notre mère au laboratoire ?! »
-« Je l’ignore, cependant, je crois bien que Madame Bellazur s’occupait de l’état des plantes qui commençaient à se détériorer au laboratoire. »
-« Tu crois ?! Ce n’est pas suffisant ! »
-« Je ne savais pas que Maman s’occupait des fleurs, je vais dire, j’ignorais qu’elle avait la main verte comme dit l’expression. » Dis-je afin d’intégrer la conversation tandis qu’Angel n’avait toujours pas dit un mot sur cette affaire. C’est intriguant. Lukas, quant à lui, vient attraper Anthony par les bras avant que celui-ci se jette avec fureur sur la gouvernante sans émotion ou plutôt, sans remord. D’ailleurs, cette dernière nous jeta avec stupeur, pour nous.
-« Ils sont morts ! Je n’ai en à savoir plus à ce sujet. Néanmoins, vous êtes convoqués au salon pour vous partager leur richesse. Ils avaient fait un testament. »
Un testament ? Cela n’allait-il pas créer des disputes ? Des rivalités jusqu’à nous séparez petit à petit et couper les ponts ? Déjà que je suis à présent orphelin, je refuse de perdre mes frères. Et c’est au tac au tac que nous nous retrouvâmes au salon, tous les quatre dans un fauteuil différent tandis que celui s’occupant des héritages taper une pile de papier sur la table. Le silence avait gagné avec effroi la pièce avant qu’Angel décide enfin de prendre la parole.
-« À ce que je sache, pour faire un testament, il faut au minimum savoir que l’on va mourir dans peu de temps ou par précaution. Cependant, n’étaient-ils pas trop jeune pour penser à cela ? »
-« Veux-tu dire qu’il était possible que tous ceci était prévu ?! »
Prévu ? Où voulait en venir Angel ? Que ce ne soit pas un accident tel que Myriam nous l’avez dit ? S’agirait-il d’un meurtre ? Peut-être que nos parents possédaient des ennemis dont nous ignorions l’existence.

***[En cours]***