Lullaby of Zodiac
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Ce doux susurre qui vous accapare vous à dis d’un ton suave et velouté qu’il souhaitait que vous veniez à lui, maintenant que c’est le cas, sombrez dans la douce folie de Lullaby Tokai, la ville au glas subtile de sadisme. [Hentai|Yaoi|Yuri] NC-14.
 
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 Sebastian L. Keegan

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«Sebastian L. Keegan»

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♥.Date d'inscription : 12/02/2011
♥.Messages : 132

Sebastian L. Keegan Vide
MessageSujet: Sebastian L. Keegan   Sebastian L. Keegan EmptyMer 16 Fév - 9:51

★. Sebastian L. Keegan .★

Sebastian L. Keegan 110213035106470027639673


☆. Identity Card .☆
...............................................
    . Nom: Keegan
    . Prénom: Sebastian Lawrence
    . Âge&Date de Naissance : 20 ans, né un 28 juin
    . Lieu de Naissance: Londres à ce qu'on lui a dit.
    . Sexe: Mâle
    . Orientation Sexuelle: Bisexuel mais préfère les hommes.
    . Domestique ou Libre? Domestique.
    . Race: Zodiaque de la panthère noire.
    . Groupe Sanguin: O.
    . Nationnalité: Anglaise.
     

☆. Descriptive File .☆
...............................................

    . Psychologie:

    Comment décrire quelqu'un qui ne montre jamais ses sentiments, ou alors ses véritables pensées parce qu'il est tout simplement en dehors de la nature même de la raison humaine?
    Oui, l'on peut dire que Sebastian est un bon, très bon zodiaque obéissant, mais que son rôle ne s'arrête pas tellement à là. Nous pouvons tout de même décrire ses innombrables qualités qui s'accumulent jours après jours, dévoilant alors les talents les plus incroyables comme les plus étonnants de ce domestique assez spécial dirait-on. La cuisine, le ménage, la garde, la chasse, les jeux... il n'y a peut-être pas de limites à ses dons presque aussi nombreux que tous les héros des grandes histoires pour enfants, mais pourtant il en a. Cependant, il faut préciser toutes ces caractéristiques:
    Le ménage. C'est un excellent homme à tout faire, d'autant plus qu'il a tendance à réparer toutes les bêtises qu'une personne pourrait causer, que ce soit en boutique, chez son maître ou en pleine rue. La lessive et la vaisselle, il connaît, et elles restent immaculées à son passage. La garde. C'est le meilleur des protecteurs et assure les arrières de son maître lorsqu'il est en difficultés. Ses méthodes, quoique peu réjouissantes et peu orthodoxes, n'ont jamais trouvé de faille et sont si efficaces que les scientifiques-même n'ont jamais eu à se plaindre à ce sujet. Et puis, il est bien là pour cela également, n'est-il pas?...
    "Toujours est-il que ce n'est pas le meilleur zodiaque de l'établissement, mais bien évidemment celui du pays. Qui pourrait atteindre son perfectionnisme?"
    Voilà le problème que l'on pourrait mettre en avant, un de ses défauts les plus grands, celui qui fait soulever cette question en même temps que toutes les personnes qui le connaissent bien (enfin, du peu qu'elles connaissent de lui). Sebastian est certes très doué, mais il le sait et c'est ce qui fait son air arrogant et trop sûr de lui. Cette trop grande confiance en soi lui permet de faire de grandes choses et de défier bon nombre de personnes, parfois même ses supérieurs implicitement, mais elle peut lui faire courir de grands risques aussi... de cette façon, il exige aussi beaucoup de lui-même et des autres, car il déteste perdre. La victoire est toujours à portée de sa main et il l'attrape toujours, en tout cas, c'est ce qu'il pense.
    Malgré tout, c'est un zodiaque à l'écoute de son/ses maîtres qui ne laisserait en aucun cas ces derniers déchoir, et, sans rechigner, s'active à sa tâche nuits et jours pour leur concocter les meilleurs plaisirs à leur plus grand désespoir. Car même s'il s'occupe d'eux et ne souhaite en aucun cas les voir rechigner (ceux qui rechignent ou s'ennuient se font littéralement incendier), il leur offre du travail en plus et assez intensif à chaque fois, ce qui est à même de décourager beaucoup d'entre eux mais font réussir aussi énormément d'entre eux à leur grande surprise.
    Pour ce qui est de ses relations avec le monde qui l'entoure, Sebastian est assez discret et se montre peu. Il faut dire que lorsqu'il se fait remarquer, ce n'est que par son physique et aussi accidentellement. Il ne parle pas beaucoup et est assez réservé lorsqu'il est seul, mais n'hésite pas à dire ce qu'il pense lorsqu'il est en plein milieu d'une conversation, lesquelles sont extrêmement rares, car il est souvent plus préoccupé par son travail. Droit et réfléchi, il inspire beaucoup d'admiration lorsqu'on le regarde, mais alors une haine intense lorsqu'on l'a finalement dévoilé personnellement...
    Très strict sur tout, on ne peut pas dire de lui qu'il soit très sociable, de ce fait, personne n'a jamais dépassé le seuil de sa porte et d'ailleurs personne n'a jamais pris le temps de l'analyser dans ses bons côtés, c'est pourquoi il reste encore à l'animalerie, à nettoyer, ranger et s'occuper de cette dernière sans avoir l'espoir d'en sortir un jour. Conscient de certaines de ses qualités (reprenons un peu de ses défauts) et de ses charmes, il n'hésite pas à les utiliser lorsque la situation l'exige, alors...
    Enfin, mis à part cela, l'on pourrait qualifier Sebastian de bon domestique, mais d'assez calculateur et même manipulateur, au point de gérer toute action à l'avance et de, sans aucun scrupule, profiter de tout ce qu'il y a autour de lui pour arriver à ses fins, car il ne faut pas oublier que les chats sont solitaires...


    . Physiologie:
    Un corps fin et régulier, une carrure ni trop brusque ni trop décharnée, c'est ce que l'on pourrait qualifier de la corpulence du zodiaque, qui, malgré l'absence de démonstration musclée, opte pour une élégance sans faille de ses un mètre quatre-vingt pour soixante-quinze kilos. L'archétype-même du gentilhomme, c'est toutefois grâce à ce savoir-vivre et ses manières qu'il est le plus à même d'être longuement gratifié par tous ceux qui ont eu la chance de boire son thé.
    Ce qui le caractérise avant tout est bien évidemment cette blancheur qui orne sa peau, contrastant avec ses cheveux et son accoutrement, ce dernier pour la plupart du temps plus noir que ténèbres. Une blancheur qui est d'ailleurs significative de son lieu de naissance, et qui en plus de contraster avec son noir, son beau noir, accentue un peu plus ses iris d'un rouge presque sang. Ces derniers sont une autre de ses particularités et qui lui confèrent une certaine autorité physique, surtout vis-à-vis des autres compagnons ou même des maîtres... avec cela ajoutez des lèvres fines et exprimant pour la plupart du temps des sourires éloquents et très dissuasifs, sans oublier une expression constamment ravie mais aussi et surtout ironique, montrant beaucoup de sûreté, trop de confiance en soi et de l'amusement, ce qui fait de lui quelqu'un de très méfié par beaucoup de personnes.
    Courts et effilés, ses cheveux marquent cette tendance à prendre soin de lui que lorsque cela l'arrange. Il n'a pas forcément la pensée à s'en occuper en dehors de ses heures d'obéissance, mais en général lorsque c'est le cas, il place une de ses mèches derrière l'oreille et bien coiffée en arrière pour se donner un air un peu plus sérieux. Se dégradant de chaque côté de son visage en deux mèches bien distinctes tombant sur ses joues et après la limite du menton en temps normal, certaines plus fines virevoltent tout de même au-dessus de sa tête, lui donnant parfois cet air de "mal-coiffé" comme le disent si bien les jeunes.
    Comme tout bon zodiaque anglais qu'il soit, Sebastian est d'une prestance sans égal dans ses classes tout comme ailleurs, même avec ses deux oreilles félines noires dressées sur sa tête et sa queue du même genre derrière. Il ne sortirait jamais sans prendre soin de sa tenue! Des manières et toujours des manières, mais c'est ce qui fait son charme (ou pas) et cette attirance qui lui est souvent attachée. Pour son côté vestimentaire, il va de soi qu'il n'usera que son bon vieux costume, qui, pourtant, fait toujours des émois à notre époque!
    Il se compose alors d'une chemise blanche au col droit et à six plis qu'il ferme minutieusement en dessous d'un pantalon noir et droit aux plis distincts. Un gilet, en général gris sombre et bien découpé, ceint parfaitement sa taille, donnant une nouvelle couleur à sa parure noire, quoique pas vraiment colorée devrait-on dire, puisqu'elle ajoute à cela un col noir et luisant fait en satin. Sur un de ses boutons d'attache qui porte la même teinte sombre, se lie une chaîne en argent d'où provient une montre à gousset aux décorations typiquement victoriennes et dont il fait grand usage pour ses activités quotidiennes. Autour de son cou se noue une cravate fine -noire bien entendu- qui finit son parcours sous son gilet et qui, pour certaines occasions, est souvent remplacées par un noeud épinglé en son centre ou un noeud papillon.
    Pour finir, ce qui accentue sa silhouette si fine et bien sûr cette élégance, est cette veste noire qui se marie avec son costume trois pièces. Ses boutons d'argent, bien disposés tel un trench-coat, sont gravés de motifs floraux très petits et minutieusement disposés du plus pur style victorien, et se présentent également au bout de ses manches en manchettes. Lorsqu'il ne l'enlève pas, il attache la chaîne de sa montre à gousset au dernier bouton à gauche. Pour chaussures, ce sont tout simplement ses belles noires cirées qui vont parfaitement avec son allure et bien évidemment son costume.
    En général il montre que très rarement ses mains, ces dernières souvent dissimulées derrières des gants à trois baguettes (barrettes sur le dos de la main), et en hivers il associe le tout avec un trench-coat et une écharpe blanche (enfin, du blanc!).
    Comme petite touche finale et qui marque un peu plus de sérieux ce sont ses lunettes reliées à une chaînette dorée du côté droit, et qu'il ne porte que lorsqu'il lit ou veut donner plus de prestance.


    . Biographie:
    Je me rappelle encore...
    De ces lumières blanches qui avaient ébloui mes rétines, rétractant mes pupilles et crispant tous mes muscles. J'avais eu mal... terriblement mal... et la douleur encore gravée dans mes os m'avait fait un choc si intense que beaucoup avaient dû me prodiguer des calmants tout au long de la journée.
    La première chose que j'avais vu de ce monde, n'était que le visage de cette personne au masque sur le nez, m'analysant de toute part et de toutes les façons pour vérifier si mes fonctions autant vitales que motrices étaient en bon état. Il me soulevait le bras, la jambe, me faisait plier les doigts et bouger la tête. Il m'ouvrit la bouche, tapota ma langue, mon palais puis mes dents, tâtant un peu plus ces dernières pour analyser une fois de plus leur tranchant.
    Je n'eus pas le temps de réfléchir, et je me contentai de les regarder s'agiter autour de moi, surtout au moment où je me levai, que je marchai, et que mes oreilles au-dessus de la tête murent en concert avec ma queue derrière. Les premières sensations que j'eus, je dois l'avouer, m'eurent été extrêmement désagréable. Puisque les premiers sons que j'entendis furent les voix de ces hommes qui hurlaient de joie, faisant frémir mes oreilles trop sensibles. Mes pieds avaient été posés sur le carrelage glacé, et la seule chose qu'ils avaient trouvé à me dire fut: "Allez, viens par ici, viens voir papa!".
    Oui bien évidemment, je n'avais rien compris de ce qu'il m'avait dit. La seule chose que je comprenais de part ses gestes étaient les tapotements qu'il faisait de ses mains sur ses cuisses, comme m'incitant à venir. Et bien entendu, ce furent mes premiers pas dans ce monde...

    J'avais ouvert les yeux le vingt-huit juin de cette année, il y a bien de cela vingt ans.
    Je ne savais même pas où je me trouvais, mais on m'a dit plus tard que j'avais été mis au monde en Angleterre, plus précisément à Londres. Je n'avais pas vraiment la mesure de tout cela, je ne savais pas ce qu'était "Angleterre", ni même "Londres", je savais juste que cela avait été le lieu où j'avais ouvert les yeux pour la première fois.
    Pendant mes premières années, qu'ils nommèrent "mes années d'éveil", je fus testé immanquablement par tout et n'importe quoi, mais surtout par "eux". Je ne le savais pas, bien évidemment, puisque j'étais encore inconnu de ce monde. Et pour se faire, ils m'avaient confiés à une de leurs secrétaires et testeurs personnels, une jeune femme du nom d'Asako. Je crois aussi que c'est la première fois que je rencontrais une japonaise, laquelle s'était bien démentie pour pouvoir prendre soin de moi comme le ferait peut-être une mère envers son fils.
    Autant d'attention, autant de câlineries que je ne comprenais pas, mais j'avoue qu'à cette époque, lorsque je ne faisais pas plus d'un mètre, j'avais un étrange plaisir à les accepter, sans même arriver à l'exprimer sur mon visage encore trop plastique. Je pense aussi que c'est cela qui a alerté la jeune femme au bout d'un moment, car une fois toute l'attention donnée à mon égard, elle se concentra sur l'expression de mes sensations, et peut-être même mes sentiments qu'elle croyait que je n'avais pas.
    "Encore une expérience ratée...", avait-elle dit un jour, alors qu'elle me lavait dans le bain. Je ne comprenais pas encore le sens de ses paroles, et puis, je ne parlais pas encore à l'époque. On aurait presque dit que je n'avais ni la parole, ni les sentiments, mais en réalité ils se trompaient tous. Malgré tout, je compris très vite ces dernières pensées, et j'utilisais pour moi seul ces capacités. Je ne parlais peut-être pas et je n'exprimais peut-être rien, mais je mémorisais tout ce que je voyais et les analysais avec une curiosité plus grande encore que n'importe qui. C'est comme cela que j'appris beaucoup de mots et d'expressions, puis ensuite plusieurs langues, en regardant les gens parler, en regardant la télévision, en lisant les différents dictionnaires ou livres que je trouvais... mais ça non plus, personne ne s'en rendait compte.
    Pensant que je n'avais aucune capacité et étant justement une "expérience ratée", la jeune femme l'annonça aux personnes qui m'avaient éveillé, puis, quelques jours plus tard, elle me déposa au laboratoire où j'avais trouvé la vie.

    Ils me mirent pendant de longs mois dans une salle, enfermé, avec le nécessaire pour vivre et m'analyser encore une fois. J'avais à disposition la télé, des jeux, un lit, une armoire et des vêtements, une table et une chaise, puis des papiers et des crayons. Là ils me laissèrent, abandonné dans une pièce que j'avais analysé en quelques secondes. Ils étaient tout de même bêtes, puisque je comprenais le sens de tout cela, et je refusai alors de bouger, recroquevillé sur moi-même au milieu de la pièce.
    Pendant de nombreux jours ils désespérèrent de me voir ainsi, aussi, ils vinrent me voir et me menacèrent, une menace qui était bien sûr sous-entendue: "Si tu utilises ces objets, tu auras une récompense.".
    Une récompense... j'avais déjà vu ça dans les émissions et les documentaires, c'était souvent ce que l'on donnait aux chiens lorsqu'ils obéissaient. À ce moment-là mes oreilles se dressèrent sur ma tête: je n'étais pas un chien!! Je n'étais pas un animal! J'étais comme eux, j'avais deux bras, deux jambes, une tête et des pensées! J'avais tout comme eux alors... pourquoi un animal?... comme pour éviter de me faire peur, je me vis dans le miroir disposé pour la première fois et, figé, je me vis tel que j'étais. Un humain, ça c'était certain... mais sur cet humain il y avait deux oreilles de chat, et une queue qui pendouillait derrière, se balançant tranquillement. À la seconde qui suivit elle se figea, puis je tournai la tête vers l'un des cadres photos qu'il y avait sur la télévision, et où avait été mise une photographie de chatons. Je posai une nouvelle fois mon regard sur le miroir. Je compris alors pourquoi...

    C'est alors que je me mis à bouger, mais non pas pour avoir cette récompense, c'était plutôt pour prouver que je faisais la même chose qu'eux, et donc que je pouvais très bien être un humain. Je me mis à ranger la chambre tous les jours, à faire le lit pour que les draps soient parfaits, à plier les vêtements après les avoir repassés et lavés, à nettoyer la pièce de fond en comble et à calculer toutes les pièces que je gagnais chaque jour pour pouvoir peut-être économiser, comme ils le faisaient si bien à la télé.
    En réalité je ne savais rien de ce qu'il y avait derrière des murs. Ce que j'avais connu n'était que l'intérieur d'une maison ou alors l'intérieur d'un laboratoire. La vie à l'extérieure, je ne la connaissais qu'à travers cet écran que je ne cessai de regarder, matin, midi, soir, et nuits. Car non je ne dormais jamais, ou presque, et les seuls moments que je m'accordais à dormir étaient lorsque personne ne me regardait, lors de leurs pauses, ayant eu peu à peu une peur monumentale de les voir m'attraper au moindre de mes assoupissements.
    Étrangement pourtant, le fait que je bouge ainsi les mit de bonne humeur, et de ce fait ils me félicitèrent chaque jour tout en me donnant plus de tâches à faire encore. Pour moi ce n'était qu'un défi, je croyais qu'ils me poussaient à leur montrer plus, mais je ne compris que plus tard qu'ils me testaient seulement pour me valider en tant que produit de l'année.

    J'étais encore petit, j'avais à peine 6 ans lorsqu'ils décidèrent de m'emmener dans une drôle de boutique et de m'y laisser. Lorsque je la vis, je compris tout de suite que c'était une animalerie et j'y restai alors, enfermé dans une cage de verre comme tous les autres, à attendre je ne sais quoi. Seulement, je n'étais pas comme les autres. Et à la plus grande surprise du vendeur, je me mis à nettoyer ma cage tous les jours, à ranger mes vêtements lorsque je les enlevais, à les laver lorsque je le pouvais avec ma gamelle, et à disposer les aliments correctement sur l'assiette.
    Croyant pouvoir en profiter, le vendeur décida de me sortir de la cage, et me mit au défi de nettoyer la boutique. En à peine une heure tout fut propre et rangé, les cages nettoyées et les autres, similaires à moi mais ne me ressemblant aucunement, brossés. Pendant longtemps il en profita, et je devins en quelque sorte la petite mascotte de sa boutique. Je ne m'en plaignis pas, car je pouvais voir la télévision tous les jours [chose que je raffolais sans pour autant montrer quoi que ce soit sur mon visage], et je pouvais aussi manger à ma faim.
    Pourtant, ce genre de vie ne me plaisait pas forcément, car même si j'arrivais à défier les autres humains sur ces plans, je n'arrivais pas à les obliger à me considérer comme en étant un entièrement. Ce n'est qu'en rangeant la boutique que je tombai sur des papiers me concernant, et intelligent que j'étais pour mon âge, je compris tout de suite le sens exact de tous ces mots et de tous ces calculs faits à mon sujet. Prenant peur, je me mis à penser, à trop penser, sur moi-même, ma naissance, mes racines et ma comparaison. Pourquoi avais-je été créé? Pour simplement servir?...
    Je ne pus y penser trop longtemps, car déjà un homme riche et vieux décida de m'acheter, malgré la tristesse du vendeur. Je me retrouvai bien vite chez lui, un collier autour du cou, à devoir seulement l'accompagner là où il allait, où il voulait, jusqu'à même son bain et son lit.
    J'avoue à mon grand regret que je ne trouvais cela que répugnant. J'avais appris que l'on dormait toujours avec la personne qu'on aimait [dans les films], ou son animal de compagnie, mais je n'étais pas un animal de compagnie, j'étais un humain et n'aimais pas cet homme. Pourtant, j'avais été programmé pour ça: servir sans broncher, faire plaisir sans jamais refuser... mais avec moi, il en était hors de question!

    J'avais 8 ans, le premier soir où il avait voulu me toucher. Irrité, je l'avais repoussé avec violence et avait tenté de m'enfuir. C'était une sensation que je ne connaissais pas encore, une sensation totalement inconnue qui avait été la peur. Vint ensuite l'instinct de survie et de liberté, dont je cherche encore la signification aujourd'hui...
    En colère, il m'eut vite fait rattrapé en ordonnant à ses hommes de main de me tirer dessus. Touché, je fus rapidement soigné et je dus subir plusieurs nuits, voire des semaines de torture nocturne. J'avais été écoeuré, désolé d'un tel comportement. Un humain était si sale, si répugnant! Je commençais à les haïr en pensant que tous étaient pareils. Depuis ma naissance jusqu'à présent, je n'avais connu que ça, des phrases toutes aussi sèches et blessantes, toutes aussi dégoûtantes, qui résumaient en clair les pensées les plus perverses de ces hommes.

    Par chance si ce n'est par malheur, le vieil homme mourut d'une crise cardiaque lorsque j'atteignis mes onze années, et ainsi que ses meubles, je dus être revendu ailleurs pour être recyclé. Je ne dirai pas combien de voyages ai-je fait ainsi, peut-être cinq ou six, même une dizaine... j'ai déjà oublié. Mais je le connaissais très bien, ce voyage entre l'animalerie et la maison d'un particulier. À chaque fois le propriétaire mourait, à chaque fois l'on m'affubla de rumeurs, et je devins le "chat noir maudit".

    Jusqu'au jour où je me fis adopter par un grand Comte, lequel je ne donnerai pas le nom, puisqu'il est mort quelques mois plus tard pour mon plus grand malheur.
    Il m'avait adopté, mais non pas comme un animal plutôt comme un enfant, et sans se préoccuper de ce que disaient tous ses voisins et ceux qui nous entouraient, il se mit à m'éduquer comme le ferait un parent. J'appris énormément de choses avec lui, que ce soit à l'extérieur, dans le monde ou même dans les livres, sa curiosité était aussi grande que la mienne et ses paroles sévères mais justes.
    Avec lui j'avais grandi et j'avais par la même occasion atteint une étape assez cruciale dans le développement de mes idées. Au lieu de les renier, il les mit en avant et décida alors de faire de moi son majordome. C'était bien pour moi, il avait trouvé l'idéal: obsédé par l'idée de tout ranger à la perfection comme j'avais eu l'habitude de faire, me considérant comme un humain, travaillant comme un humain... que rêver de mieux?
    Cette relation fut d'autant plus étrange que même sans exprimer quoi que ce soit, le Comte se mit bon nombre de fois à me déclarer des sentiments que je ne comprenais pas. Soupirant souvent, il m'expliquait ce qu'étaient les joies, les colères, l'amour... pas en tant que sentiments concrets, mais plutôt en expressions que je pouvais afficher sur mon visage.
    Au bout de quelques jours d'efforts et d'entraînements, mon visage sut dessiner un sourire, un très large sourire, mais il m'avoua qu'il était effrayant. Je n'ai jamais compris pourquoi, enfin bon... j'avais réussi un peu quand même...
    Ce qui avait causé sa perte était ce testament, et ce désir de vouloir tout me léguer. Bien sûr, j'avais appris tout ça et j'avais compris la dangerosité de son acte, mais il ne m'écouta pas, et son fils légitime se chargea de me supprimer. Malheureusement ce ne fut pas moi qui mourut, mais lui à ma place, car le poison concocté avait été préparé dans son verre et non dans le mien...

    Mais je n'avais pas eu envie de retourner à l'animalerie! Ah ça non! Et comme un digne majordome que j'étais officiellement dans cette famille, je restai dans le manoir à tout ranger chaque jour, à tout nettoyer, à tout bien regarder car mes heures avaient été comptées...
    Ce fils m'accusa de crime, chose que je ne pouvais démentir puisque je n'avais eu aucune preuve. Enfin, c'était ce qu'il croyait... malheureusement ma parole n'atteignit pas le juge et je n'eus qu'une échappatoire: mourir en prison ou bien tenter de racheter ma faute en me faisant "redresser".
    Voyant mon dossier de création et donc mes capacités si élevées, ils décidèrent donc de me laisser vivre et justement de profiter, encore et toujours. Les hommes sont-ils tous bêtes?... J'avais été majordome plusieurs fois après, mais la rumeur me suivit toujours à la suite de chaque décès de ces hommes que je ne nommerai jamais maîtres, retournant une bonne fois pour toutes dans cette maudite boutique que je voyais défiler sans cesse.
    Il ne faut pas croire que je n'ai au aucun moment de liberté, puisque lorsque j'étais aux services de ce Comte, j'avais eu l'occasion de sortir bon nombre de fois. Mais cette sensation tout autant que les sentiments humains me sont encore péniblement douloureux.
    Je me demande encore aujourd'hui si un jour je reverrai l'extérieur, à servir quelqu'un correctement, à être considéré comme ce que je dois être et non un produit de la bêtise humaine. D'ailleurs, ce sont mes dernières recherches, en cachette, sur le pourquoi d'un tel phénomène, même si je sais que cela ne me servirait à rien, car, comme je l'ai bien précisé, nous ne sommes que des "expériences"...


    ☆. Cherry on the Cake .☆
    ...............................................

    . Aime&Déteste:
    Il y a tout de même des choses qu'il aime et qui sont assez drôles à constater. Les chats! Oui, les chats sont soyeux, beaux, propres, ils ne parlent pas pour ne rien dire et ont une élégance aussi nette que lui... que rêver de mieux que les chats? Eh bien, il en est un à la base alors bon... Noirs de préférence! Parce que le noir, le rouge et une petite touche de blanc sont les couleurs qu'il affectionne. Normal, n'est-il pas? Les chats et le rangement! Le rangement c'est si beau! Avoir un peu d'ordre dans n'importe quelle salle ou quel jardin est un plaisir bien plus fort aux yeux d'un tel perfectionniste.
    Le travail parfait! Oui, parce que le parfait c'est... parfait! Que rêver de mieux? Et puis le travail est toujours bon, ça donne également toujours de bons résultats et de jolies notes n'est-il pas? Ah, et les bonnes manières! Parce que sans bonnes manières il n'y aurait pas de monde n'est-il pas? Les bonnes sucreries et le café (plus précisément capuccino pour les intéressés) et bien sucré, la viande saignante, les glaces avec de la chantilly de préférence, goûts vanille, chocolat, pistache... ce que vous voulez il les mange toutes. Les gâteaux bien garnis, vous savez ceux qui remplissent le ventre et salissent les doigts? Et d'autres choses encore assez incroyables et choquantes venant de sa part mais que l'on ne dira pas ici * censuré * . Qui vous a dit qu'il était totalement parfait?...

    Lorsqu'il rechigne de temps en temps, c'est lorsqu'on lui présente un travail bâclé ou qu'on anéantit le sien. C'est une des choses qu'il déteste, le désordre et la paresse... et encore pire ceux qui le critiquent ou qui le remettent en cause. Par la même occasion, l'on pourrait ajouter les chochottes qui croient que le monde se termine parce qu'elles ne sont pas arrivées à attraper l'amour de leur vie, les rebelles qui croient que l'anarchie et la revendication de leurs idées est la meilleur façon de gouverner au monde, les chiens parce que les chiens ce n'est pas du tout esthétique et ça bave partout (c'est surtout très c**), les gothic lolita qui viennent en jupons noirs pour bien déprimer avec seulement une petite touche de rose sur le noeud qu'elles ont sur les cheveux, orné d'une tête de mort, les gros geeks qui n'ont que War Craft et Final Fantasy dans la tête en passant leur journée devant un ordinateur sans se laver (c'est l'odeur et l'apparence qui le dérange beaucoup), ceux que l'on nomme vulgairement de "intello" et qui revendiquent leur place dans un duel face à face avec les adultes... et tous ces petits défauts qu'ont chaque humain lorsqu'ils viennent dans l'animalerie. Certes, il les déteste mais en réalité, que serait le monde dans cela? Voilà pourquoi on ne peut pas tellement dire qu'il porte réellement attention à cela...

    . Signe Astrologique: Cancer
    . Ce qu'il/elle a l'habitude d'avoir dans ses poches: ///

    . Comment avez-vous connu le forum? Le graphiste en personne.




Dernière édition par Sebastian L. Keegan le Jeu 16 Juin - 16:48, édité 2 fois
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«Innocent Winterwhite»

Innocent Winterwhite

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Sebastian L. Keegan Vide
MessageSujet: Re: Sebastian L. Keegan   Sebastian L. Keegan EmptyJeu 17 Fév - 16:03

Ohw. Sebby.♥
Voilà une belle petite [?]fiche que j'adore. x]
Aller, aller monsieur le chat *n'est pas mal placé pour dire cela? :'D* Je te valide.♥
Bienvenue et surtout, bon Rp. x_n
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«Sebastian L. Keegan»

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Sebastian L. Keegan Vide
MessageSujet: Re: Sebastian L. Keegan   Sebastian L. Keegan EmptyJeu 17 Fév - 16:13



    Merci mon minou :'D ♥

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Sebastian L. Keegan Vide
MessageSujet: Re: Sebastian L. Keegan   Sebastian L. Keegan Empty

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Sebastian L. Keegan

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