Lullaby of Zodiac
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Ce doux susurre qui vous accapare vous à dis d’un ton suave et velouté qu’il souhaitait que vous veniez à lui, maintenant que c’est le cas, sombrez dans la douce folie de Lullaby Tokai, la ville au glas subtile de sadisme. [Hentai|Yaoi|Yuri] NC-14.
 
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 Nigram Clavem... [PV: Innocent Winterwhite]

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«Sebastian L. Keegan»

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Nigram Clavem... [PV: Innocent Winterwhite] Vide
MessageSujet: Nigram Clavem... [PV: Innocent Winterwhite]   Nigram Clavem... [PV: Innocent Winterwhite] EmptySam 19 Mar - 21:07




Nigram Clavem
– The Black Key …

Nigram Clavem... [PV: Innocent Winterwhite] Nigram10




Il faisait sombre... trop sombre...
Cette musique sans fin se ressassait sans cesse dans mes songes sans que je ne puisse l'arrêter, m'oppressant le coeur avec une force dont je ne saurais mesurer l'intensité. J'entendais cette fois grave, puis ces battements. J'entendais ces prières douces et délicates, puis ces pleurs doucereux qui m'annonçaient une mort soudaine: ma mort?... non, cela ne pouvait être possible... je ne pouvais mourir maintenant. Jamais je ne mourrais... j'étais bien trop puissant pour eux, je savais gérer plus de choses et mon corps, bien qu'il ressemble un tant soit peu à celui des hommes, il était d'une robustesse dont on ne saurait mesurer l'intensité. Les prières continuèrent, les pleurs avec, mes mains se serrèrent. Dieu où étais-je?... depuis quand t'appelais-je pour savoir si j'en valais la peine? Je souffrais, oh oui que mon coeur souffrais de tout cela et de toute cette force que l'on m'infligeait. Pourquoi autant de mal contre moi? Était-ce le fait de m'avoir créé? Je ne voulais plus alors de cette vie, plus de ce corps, plus de ces pensées si noires qui me harcelaient jours et nuits, plus de cette vision du futur dont je ne voyais que du noir et du noir sans jamais trouver la couleur du ciel. Je savais qu'il n'y avait aucune liberté en ce monde, même la mienne m'importait peu, seulement... la seule que je désirais vraiment était cette fin tant attendue qui marquerait enfin la finalité, la fin de ma fin... la fin de ma vie. Oh Ciel que je la désirais tant! Que l'aimais-je alors d'un désir fou qui me rendait presque malade d'elle! Oh Mort que t'attendais-je avec autant de larmes et d'envie! Oh Dieu par pitié... offre-la moi, que j'en finisse pour de bon... mais seuls les cris vinrent à mes oreilles, seuls les bourdonnements de ces voix aigües, de cette animation qui tuait mes pensées. Qu'était-ce encore? Non, je n'avais pas besoin de poser la question, la réponse, je la savais, et j'avais juste à ouvrir les yeux pour la connaître, ou plutôt pour en être certain...

    -Nigram Clavem...


Murmurai-je alors en ouvrant les paupières.
Le soleil tapait mes yeux avec une étrange clarté, clarté qui me dilatait les pupilles rapidement. Je ne clignai pas des yeux, je n'avais pas besoin, je n'étais pas humain. Habitué à tout, je savais que les ultra-violets de ses rayons ne me brûleraient pas la rétine, et que, même en restant ainsi pendant des heures je pouvais vivre éternellement avec ma vue intacte. Les cris reprirent, je compris. La grande boutique luxueuse au rez-de-chaussée allait ouvrir, et là, il était l'heure de donner à manger à toute la troupe. Mais quelle boutique me diriez-vous? Bonne question, vais-je devoir vous guider alors? Suivez-moi dans ma courte et lassante course à la montre pour une journée des plus banales comme des plus mouvementées depuis voilà bien plus de 6 ans....
Je me dressai, droit, de ce lit que je quittai calmement. Je me retrouvai assis au bord, puis me levai, dans un mouvement assez rapide mais toujours aussi gracieux. Je n'aimais pas ressembler à ces humains, même si d'une certaine façon je me considérais comme eux, tout en étant totalement différent. Qu'avais-je de différent justement? La façon de pensée, ainsi que mon efficacité. Contrairement à ce que vous allez me dire, je suis parfait et c'est bien là tout le problème...

    -Si deus me relinquit, Ego deum relinquo.

    If God has forsaken me, Then I shall forsake God, too.

Dis-je pour commencer la journée, chantonnant ces quelques paroles que sans cesse je n'oubliais, sans cesse je chantais, comme un hymne que l'on m'avait inculqué dans ma tête. Mon hymne du matin, mon hymne à la vie, celle que je voulais perdre.

    -Solus oppressus nigram clavem habere potest, Omnias ianuas praecludo, Sic omnias precationes obsigno.

    Only the oppressed may possess a black key, I close all doors, Thus I seal away all prayers.

Je me postai devant le miroir et attachait correctement ma chemise, puis ma cravate noire, sans oublier mon gilet gris dessus, avant d'enfiler la veste à queue-de-pie. Jamais je ne sortais sans, car je n'aurais pas pu être digne d'un seul compliment. La perfection était là, mais devait être en harmonie avec un physique de même sans jamais s'en lasser. Il ne manquait plus que la touche de ma petite montre à gousset, laquelle aux motifs victoriens, me montrait encore le temps qui passait sans vraiment passer vite, me montrant à quel point je devais attendre et attendre sans jamais avoir l'assouvissement le plus grandiose de mes désirs profonds.

    -Sed qui me defendet? Ab me terribilissimo ipse...
    However who protects me? From the most frightful: myself.

Terminai-je, alors que je me dirigeai vers la porte de ma chambre et l'ouvrit, pour me retrouver dans un couloir à moitié mezzanine. Du haut de ce balcon, je pouvais voir une partie de la boutique, quelques cages en verre en somme, puis le mouvement agité de deux employés. Ils n'étaient pas beaucoup ici, parce que le coût de l'immobilier avait flambé, et le coût au mètre un peu plus. Heureusement qu'ils gagnaient assez pour pouvoir payer tout cela... enfin, je savais aussi ce qui compensait le prix des impôts, de l'eau, de la nourriture et des produits d'entretien. Ce n'était autre que la vente, bien entendu, la vente... d'êtres vivants.
Quoi, comment? Qu'entends-je? Êtes-vous outrés? Malheureusement que voilà notre monde et celui que vous n'avez pas encore découvert, celui que je me ferai un plaisir de vous faire découvrir. Descendez donc avec moi, ces marches en bois qui reliait mon petit appartement à cette boutique que j'atteignais rapidement. Droit comme toujours, je passais devant les cages à l'arrière, sans même regarder ce qu'elles dissimulaient à travers, allant jusqu'au comptoir. Là, un homme d'un certain âge, peut-être la quarantaine, s'acharnait avec intensité sur la calculatrice. Ce qu'il faisait? Comme tous les matins, ses comptes. Il ne fallait surtout pas qu'il perde de l'argent cette année, car l'hiver allait être rude et les achats moins convaincants... d'autant plus qu'avec la polémique lancée dans les informations télévisées depuis quelques jours, ses produits n'étaient pas tout le temps valorisés, et les défenseurs de leur cause existentielle ne cessaient de se confronter à eux de façon à arrêter la consommation. Seulement, ce qu'ils ne savaient pas, c'était que ces produits-là étaient uniques, NOUS étions uniques... et notre vente était si délicieusement récupérable que jamais de la vie ils ne nous laisseraient une part de liberté...
Enfin, cessons ces réflexions stupides pour l'heure, j'avais du travail à faire et pas des meilleurs. Alors que le patron continuait dans ses comptes, j'attrapai les poils que Hamlet, le petit garçon dans cette cage-là, en face de vous, avait gratté et laissé tomber sous la plaque d'aération de la cage. Il était vraiment impossible celui-là! Toujours à chercher à se gratter çà et là sans se rendre compte de mon travail! J'attrapai donc la touffe brune, celle d'un écureuil en somme, et la mit dans le sac à poubelle que je tenais. En réalité, je passais d'abord une première fois dans la salle pour ramasser toutes les bêtises que s'amusaient -accidentellement- à jeter les petites bêtes que vous voyez là. Que? Comment dites-vous? Ce ne sont pas des bêtes?... Ah! -sourire amusé- vous n'avez donc pas remarqué leurs petites oreilles, leurs cornes ou leurs queues?... eh oui très cher ami, vous êtes devant des créatures dont je ne vous ai expliqué encore l'origine. Mais je crois que vous ne m'avez pas bien regardé non plus... enfin pour le moment ce n'est pas bien important.
Je ramassai donc tout. Car la priorité pour un professionnel de ma hauteur était de tout faire soigneusement... j'attrapai ensuite le balais et passai un coup partout, avant de m'attaquer gravement aux cages en vitre jusqu'à ce qu'elles luisent. Autant dire que cela prenait à peu près une heure, vu le nombre de cages qu'il y avait ici. Si j'avais pu, j'aurai déjà terminé avant, mais là comme le propriétaire semblait se battre ardemment contre sa calculatrice et ses effectifs qui tombaient en flèche, je devais par la même occasion préparer à manger pour tout ce monde-là. Pourtant je n'affichais rien de malheureux sur mon visage, la seule chose que j'arrivais à émettre ne fus-ce que toute cette journée par exemple, c'était un sourire des plus radieux, qui cachait gravement et de façon subtile la tristesse et la noirceur qui se dessinait dans mes pupilles.
Je me dirigeai dans ce même tempérament jusqu'à la cuisine du rez-de-chaussée pour préparer les assiettes. Non, je ne donnais pas de gamelles, c'était comme les considérer comme animaux de compagnie... enfin, ils l'étaient mais moi-même qui leur ressemblait je ne pouvais m'adresser de la sorte. Je fis une bonne cuisine pour chaque espèce, de façon à ce que tous prennent un plaisir à manger correctement. Car ici, contrairement à bon nombre de boutiques du même genre, je faisais attention à ce que chacun soit en bon état -à peu près dois-je dire- de façon à ce que les acheteurs ne soient pas trop déçus et paient plus pour eux. Ah oui bien sûr, c'était le commerce...

    -Nigram Clavem... I will found that Black Key...


Murmurai-je alors, dans cette langue natale qu'aucun autre être ici présent ne comprenait, à part un seul bien entendu, mais que je vous présenterai dans quelque instant.

    -Sebastian! Les clients vont bientôt arriver, dépêche-toi de les nourrir!


Ah... on m'appelait. Oui c'était mon nom, Sebastian, celui que l'on m'avait offert rapidement de façon à ce que je m'intègre dans la haute société anglaise. Je dressai alors mes oreilles au-dessus de ma tête. Deux oreilles aussi noires et ténébreuses que la nuit, puis balançai ma queue derrière. Je savais que vous n'aviez pas remarqué... je plaque souvent mes oreilles à l'approche des clients, de façon à ce qu'ils croient que je suis un humain. Une façon plus "agréable" pour eux de les accueillir en somme. Et ma queue, je la colle à mon pantalon tout simplement, aussi noir qu'elle. Ni vu, ni connu.
J'abaissai mon regard sur les plats que je confectionnais. J'en avais trente sur chaque plateau, et les trois plateaux devaient être servis rapidement. Je me hâtai donc, dans une course que je battais pleinement et je servis tout le monde. Il n'y en avait pas un qui n'avait rien, pas un seul qui n'avait quelque chose de potable, et c'est avec satisfaction que je les vis tous manger avec hâte également. Il ne me restais alors plus qu'un à servir, un qui était bien le plus difficile de tous mais qui me donnait, contrairement à ce que l'on pourrait penser, envie de le servir. Il est là, je vais vous le montrer, suivez-moi...
Je m'avançai vers sa cage, cette même cage de verre comme les autres mais un peu en retrait, vers l'arrière de la boutique et affichai un sourire radieux, lui tendant une assiette en ouvrant la petite portière de verre devant lui.

    -Bonjour Innocent ~~


Annonçai-je dans cette langue que seul lui comprenait ici, lui déposant l'assiette face à lui et sortant ma main une nouvelle fois pour prendre le verre et lui servir de l'eau.

    -Tu as bien dormi au moins?


Ah, que faisais-je là à discuter? J'avais un peu de temps, même si le patron protestait en disant que les clients allaient arriver. Bah, il restait encore une demi-heure avant l'heure d'ouverture après tout... mais comme j'avais tout nettoyé de fond en comble, y compris les vitrines, il ne rouspétait pas plus: j'étais parfait.

    -Sebastian! Arrête de parler dans une autre langue!


Gronda-t-il. Mais je n'écoutais pas. Ah les humains! Essoufflants parfois...

    -Aujourd'hui tu as droit à des muffins aux fruits confits, ça te dit?


Pourquoi m'occupais-je de lui si attentivement? Eh bien... c'est le début d'une longue histoire qui a commencé il y a de cela quelques années, à mon arrivée ici. Enfin, pour le moment je ne dirai rien, je vous laisse admirer. Mais l'une des meilleures raisons était sa beauté enfantine et son innocence qui se traduisait par son nom... n'était-il pas beau, ce petit être, ce lullaby, dont le destin était bien pire que le mien: terminer automatiquement dans la maison de quelqu'un? … ah oui, je suis légèrement différent de lui, je ne suis pas obligé de servir, on me nomme zodiaque. Enfin, dans tous les cas il est aussi chat que moi, et cet intérêt pour lui m'est d'autant plus important, qu'il vient, lui aussi, du même pays que moi. Enfin quoiqu'il en soit... nous sommes tous ici prisonniers, et la seule chose que nous pouvons faire pour le moment n'est que de miauler et miauler jusqu'à retrouver la vraie liberté...

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«Innocent Winterwhite»

Innocent Winterwhite

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MessageSujet: Re: Nigram Clavem... [PV: Innocent Winterwhite]   Nigram Clavem... [PV: Innocent Winterwhite] EmptyDim 3 Avr - 9:07


    Behind the mirror…Derrière le miroir…Derrière ce miroir orné d’une dorure fine et dont la pose de la feuille d’or fut appliqué avec une extrême attention et voire même avec un amour pour son travail. Cette dorure brille, scintille, resplendit lorsque le peu de lumière qu’il est possible de recevoir s’abat sur cette dernière, les rayons du soleil ne pouvait hélas caresser ce doux cadre et plus particulièrement cette cage aux miroirs récalcitrant. Ce doux soleil qui attise bien des paresses ne puis fort hélas atteindre cette cage pour faute d’emplacement car bien malheureusement cette cage reçoit que quelques rares passager provenant de différents pays du globe qui aurait le malheur anodin de se retrouver enfermer dans une cage aux dorures annexes. Bien sûr, les torchons et les serviettes ne sont mélangé tout comme les gens d’une classe inférieur n’a rien dans une telle cage. Fort hélas pour tout ceux ne pouvant supporter être séparé par une classe sociale, cette ville différencie animal, hybride et humain. Mais dans quelle classe peut bien se trouver la race des hybrides me direz-vous, et c’est avec un ricanement hypocrite que je vous réponds à cela par ceci. Tout être ayant un attribut animal appartient au royaume animal et donc à la captivité ainsi qu’à la répression humaine, tout ceux ayant la fonction d’un objet de par leur nature seront utilisés tels des objets avant d’être jetés tels des objets. Horrible ? Odieux ? Fabuleux ? Magnifique ? Quelle est votre pensée sur une telle situation ? Enfermer des êtres vivants en cage alors qu’il respire et vie tel que vous et moi, ceci ne vous rappelle un autre fait pour lequel certains fous ose s’opposer ? Oui, les animaux…Pourtant, il n’y a deux seuls traits de différences entre les deux types d’espèces, les hybrides ont une apparence plus ou moins humaine et parle la langue humaine, ils sont donc bien plus proche de l’humanité que les animaux et pourtant, ils sont classer ainsi. Ceci n’est rien de plus que le pire de tout les paradoxes car après tout, quel est la limite qu’il faut placer pour dire qu’une personne est un homme ? Pour ma part, j’ai lus autrefois un livre. Je n’ai pus hélas gouter à l’enseigne fructueux d’un prosecteur, je sais lire, écrire et compter mais cela s’arrête à ce niveau là. Soit, j’étais bien trop jeune pour lire un livre tel que celui-ci cependant, ce que j’ai pus en retenir fut appliquer tout au long de cette vie d’esclavage. Celui qui subit ou commet une injustice, est un homme. Mais celui qui se laisser aller au point de partager son lit avec un cadavre, celui là n’est pas un homme. Que de sage parole n’est-il pas ? Ces mots illustrent donc la limite entre l’homme et l’animal cependant, si on se fit à ces dires, ça signifierait alors que les hybrides devraient faire partit de la classe des humains contrairement à ce que l’on dit est pourtant ce n’est pas le cas. Mais, qui est ce que cela intéresse ? Personne, est c’est ainsi que certains se meurt alors que d’autre agonisent. Après tout, le monde des hybrides est un monde de silence auquel il faut faire face et auquel tu te retrouves seul. Dans ce là, tu ne peux te fier qu’à toi et à personne d’autre, le plus grand étant capable de manger le plus petit, le plus petit étant capable de voler au plus grand, ceci est un monde bestiale et sauvage dont le dicton des plus célèbres à travers ce vaste monde de criminalité n’est rien de plus que si tu ne manges, tu es mangé. Quoi de plus logique en y repensant n’est ce pas ? Qu’importe, revenons donc sur cette cage aux luxueux miroirs qui ne peuvent hélas refléter d’autre lumière que celle du peu de néon se trouvant accrochés au plafond du magasin où pouvait se trouver cette cage. Cette cage aux dorures éclatantes ornant les arrêtes ainsi que les segments de celle-ci alors que cette cage se trouve au loin de toutes les autres qui quant à elles sont bien plus attirante par rapport aux esthétiques modernes. Bien sûr, les gens souhaitaient avoir ce qui était à la mode, ce qui était du dernier crie, de la nouvelle technologie et ne prenait que peu compte de ce qui semblait être vieux et rabougrit. La noblesse de la dorure n’intéresse plus ces jeunes gens qui ne voient plus que par l’avenir. Serais-ce donc par cette seule et unique raison que je me trouve encore et toujours ici ? Pourquoi donc dis-je cela ? Vous n’avez toujours pas compris de part tous ce qu’il a put être dit auparavant ? Disons que l’habitant de cette cage n’est rien de plus que moi, ce qui relève une autre question des existentiel, qui suis-je ? Et ben, je ne suis rien de plus qu’un prestigieux comte de la haute société anglaise qui fut déchut de ses titres de part ses attributs félins. Est-ce que cette courte description est à votre goût ? Il y a-t-il des problèmes ? Serais-je orgueilleux voire même narcissique ? Non, ce que je suis réellement ne vous regarde pas et par d’ailleurs, cela ne regarde personne hormis moi. Il est vrai que je suis une personne des plus méprisable en ce bas monde cependant, c’est l’image exact que je souhaite donner de moi. Il vaut mieux inspirer le mépris et la crainte que la faiblesse de l’amour. L’agitation palpable plane dans l’enceinte de l’établissement dans lequel regorge d’hybride de tous poils, écailles et même plumes ; depuis que la société Kingdom joue les apprentis-sorciers les zodiaques se sont multiplier en ville et plus particulièrement dans cette modeste boutique appartenant à ces actionnaires, il est possible de parler du zodiac-boom, l’explosement du nombre de natalité ou plutôt de création des zodiaques. Les zodiaques sont des créatures dites issus des météorites et autrement dit ce serait des formes de vie éphémère venant des entrailles de l’univers, à gauche des zodiaques, à droite des zodiaques et moi, suis-je un zodiaque ? Non, ce qui me valut le fait d’être mit au loin de l’entrée et de la lumière dans une cage plus d’une fois brisée sous la rage et le mépris que m’inspire le monde. Cette cage aux milles miroirs brisés puis ensuite réparés me détient prisonnier, cependant, moi aussi je fus brisé de la sorte il y a fort longtemps, à présent je ne pouvais qu’être rayer sur les côtés, érafler et bien plus sans que cela me touche réellement car après tout, on ne se débarrasse pas de moi telle une mauvaise herbe qui encombre la beauté de son jardin, non, je me dresse parmi tant d’autre brin d’herbe verdâtre à fixer de mon air hautain toutes personnes se présentant devant mon regard et qui sera de toute manière inférieur à ma noble personne. Des miaulements, aboiements, rugissements, couinements et bien d’autre bruit résonnant à travers tout le bâtiment tel un bourdonnement se manifestaient en crescendo, mes malheureuses oreilles ne pouvant supporter un tel brouhaha. L’heure de l’ouverture semblait approcher avec hâte, comment le savais-je ? L’homme qui s’occupait de la boutique râlé une fois de plus comme à son habitude auquel je ne pus m’habituer. Tout cela va bien trop vite à mon goût, non, ralentissons ce char en furie et posons-nous cette question : À quoi consiste un tel bâtiment ? Et bien, les zodiaques ne sont rien de plus qu’une marchandise des plus coûteuses cependant, bien moins coûteuse que ma modeste personne malgré le fait que peu de personne semble le reconnaitre. Autrement dit, toutes personnes étant captif dans une quelconque cage dans cet édifice étaient un objet, un animal de compagnie, une future acquisition. La seule chance de sortir d’ici serait d’un premier temps d’être adopté, dans un deuxième temps de mourir, dans un troisième temps de s’échapper. Dans mon cas, cela fait huit ans que je suis ici et personne ne désire m’adopter, peut-être est ce parce que je suis défaillant ? Je suis borgne et j’ai un fort caractère, je suis bien trop petit pour le goût de certain et bien trop grand pour le goût de d’autre. Autrement dit, je ne peux utiliser cette première solution afin de quitter cet enfer, la deuxième solution étant rayer des mes possibilités depuis fort longtemps ce qui en revient à passer à la troisième solution, m’échapper. Ceci soulève une question essentiel, comment ? Comment fuir l’abysse poussiéreux dans laquelle j’ai pris racine durant ces huit dernières années ? Hélas, je n’ai pus guère avoir la réponse à cette question. Brusquement, les bruits austères cessèrent dans un silence assourdissant, comment ce fait-il que ces bestiaux cesse de pleurer leur peine ? Ils ont tout simplement de quoi s’alimenter pour la journée, ce qui doit monopoliser leur bouche. Auparavant, la nourriture de ce magasin était immonde, l’eau était croupit, impossible de manger ou de même boire ce qui avait résultait sur une baisse incroyable de mon métabolisme au point de me rendre sous alimenté. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Bonjour Innocent…À ces dires, je dressais mes oreilles d’un noir ébène sur mon crâne aux cheveux cendres, cette voix, cette langue dans laquelle je fus baigné dans le berceau de mon enfance, seul lui et moi pouvions comprendre cette douce langue qui sonnait dans mes oreilles. Innocent…Oui, aussi curieux que cela puisse être je me nomme ainsi, Innocent. Ma mère n’a rien avoir avec ce prénom, non, à ce qui parait, cela serait ma tante qui m’aurait donné un nom tel que celui-ci, pour ma part Innocent est un nom comme un autre auquel il était guère possible de s’attarder sur lui. Couchait dans un coin de ma cage que j’occupais pratiquement dans son intégralité, je m’approchais de l’assiette contenant ce qui était mon déjeuner, des muffins aux fruits confis…Vous comprenez mieux à présent pourquoi je disais que j’étais loin d’être sous alimenté comme auparavant ? Poussant un fin soupire d’entre mes lèvres pulpeuse et lisse, je levai mon regard à l’éclat bleu sur le visage du jeune homme, était-il un homme ? Non, il était ce qu’on pouvait nommer de zodiaque et plus particulièrement le zodiaque du chat ce qui pouvait expliquer ses oreilles et cette queue féline qu’il tentait dissimuler à travers le noir de son costume fort élégant. Le vendeur râla une fois de plus lorsqu’il parla dans la douce langue britannique dont je m’ennuyais tant de son glas apaisant. Sebastian, en effet, c’était son nom, certes, il était moins ridicule en y repensant au mien cependant je ne pourrais sans doute jamais avoir la quelconque compréhension envers les anglais qui donne des prénoms espagnol et vice-versa. Ce dernier était arrivé à la boutique il y a maintenant depuis six ans, le vendeur le laissait libre de ses gestes, il sortait, entrait, s’occupait des hybrides, nettoyait mais la question qui me revenait le plus souvent l’esprit lorsqu’il accomplissait de telles prouesses n’était rien de plus que celle-ci : Pourquoi ne s’enfuit-il pas ? Lui, il peut partir lorsque l’envie se présente, je n’aimerai guère être utilisé de la sorte tel un vulgaire domestique. Saisissant alors de ces gâteaux, je plongeai mes crocs dans ce dernier afin de dévorer la chair tendre et le moelleux de celui-ci, prenant un court instant afin de répondre à la question qu’il avait put me poser auparavant.

    -« Comment serait-il possible de dormir à même le sol, ce dernier étant glacial et des plus inconfortable ?»

    Moi me plaindre ? Sachant ce que j’aurais dus avoir, oui, je suis en droit de me plaindre de la sorte. Ohw, avez-vous remarqué qu’il pouvait ouvrir ma cage sans problème ? Pourquoi est ce que je puis guère en profiter afin de fuir ? Sachez que j’ai essayé à mainte reprise cependant, il m’en empêché…Il disait que je n’étais encore prêt à endurer le monde extérieur alors que c’était tout le contraire mais cela lui importait peu, il ne me laissait guère partir. Une fois que j’eus finis mon déjeuné et que je pus assouvir ma soif. Subitement, j’approchais mon visage vers la portière en verre de ma cage avant de relever mon regard en direction de Sebastian, plongeant alors mon regard bleu dans le sien d’un rouge sang ou même de couleur thé. Certaines personnes le craignaient de par son regard inspirant la mort, ces personnes là n’étaient rien de plus que des imbéciles. Seuls les idiots avait peur, pour ma part, je n’ai peur de rien et en aucun cas de lui, il n’y avait guère le besoin de le craindre. Un regard rouge, un pelage noir, devait-il être traité comme les chats noirs qui portaient soi-disant malheur à quiconque aurait le malheur de le croiser ? Non. Pour ma part, je devais avouer à contrecœur que moi aussi je possédais un pelage noir, mon regard étant contrairement à lui bleu de mon seul œil. Gardant mon regard plongeait dans le sien, j’ouvris délicatement mes lèvres afin de porter ses dires de ma voix enfantine mais néanmoins froide.

    -« Sebastian, laisse-moi sortir. Je me meurs dans un tel supplice que celui-ci. J’ai douze ans à présent, je suis apte à sortir d’ici et à subir les conséquences de mon existence en ce bas monde. »


    Sortir…Voilà ce que je souhaitais le plus au monde, sortir dans un premier temps afin de fuir ce pays et de retourner au mien, accomplir ma vengeance…Celle de tuer ma tante dans un deuxième temps, après tout, c’était de sa faute si j’endurais cet enfer des plus infernal. Elle a détruit cette vie que j’aurai du mérité, je vais donc retirer la sienne.

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